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“C’est fini“ : Gérard Darmon au cœur d’un scandale, une vingtaine de femmes témoignent, l’acteur prend une décision radicale…

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L’une d’elle est stagiaire à l’époque. Âgée de 19 ans au moment des faits, elle décrit d’abord un “homme mielleux appuyant les bises au coin de la bouche” avant d’aller beaucoup plus loin : “On peut faire l’amour, tu peux venir chez moi” lui aurait lancé le père de Virginie (1968), Sarah (1994), Jules (1997) et Léna (2017).

Après lui avoir fait remarquer qu’elle avait “l’âge de ses enfants“, Gérard Darmon change de comportement : “Il me parlait extrêmement mal. Il me disait ‘bonjour chienne, tu préfères que je t’appelle chienne ou petite cochonne ?’ A plusieurs reprises, il aboyait pour me parler’.” Elle avertira par mail son école et portera même plainte contre la production pour non-protection

Une autre femme révèle s’être retrouvée au coeur d’une scène gênante dans la loge de l’acteur. Ce dernier lui aurait proposé un chocolat qu’il a glissé dans sa bouche : “Nos regards se croisent, ses intentions sont claires même si je pense que pour lui, il s’agit d’une blague. […] Il faut que ces comportements cessent. Ce sont des relations d’emprise d’une personne qui est toute-puissante et qui sait que si elle part, le film s’arrête

Gérard Darmon aurait, toujours selon les témoignages, tendance à “s’orienter vers des jeunes femmes qui ont moins la possibilité ou le caractère d’imposer tout de suite des limites” : “Ça va, tu vas pas me faire un Me Too !” aurait même entendu une assistante de production. Gérard Darmon aurait également “mis sa main entre [les] cuisses” d’une femme pour lui dire bonjour. Cette dernière l’aurait repoussé et n’ayant pas apprécié, l’acteur lui aurait “fait la gueule pendant 2 semaines.”

Gérard Darmon réagit aux accusations

Propos sexistes, regards insistants, proximité physique… Certaines des femmes qui ont témoigné (elles sont 9 et une dizaine d’autres ont confirmé avoir été victime des agissements de Gérard Darmon mais n’ont pas souhaité donner suite) hésitaient même à porter des shorts pour éviter toute remarque. Des productions auraient également mis en garde quelques-unes d’entre elles, notamment sur le tournage du film Aimons-nous vivants (sortie prévue en 2025) où la consigne était claire : “Aucune femme ne devait se trouver seule avec lui”

Contacté par Politis dans le cadre de l’enquête, Gérard Darmon “nie avoir été l’auteur de propos ou de gestes déplacés” tout comme il nie “avoir eu des remarques sur le corps ou les habits des techniciennes

 

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