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Un institut “modèle”… du moins sur le papier
Journaliste de formation, Amanda se met en mode enquête. Dans les archives, elle retrouve la trace de l’Institut Milbrook : une institution destinée à « redresser » les jeunes filles jugées trop indépendantes, trop rebelles, ou simplement dérangeantes pour leur famille.
Les documents officiels évoquent une “correction morale” et une “formation domestique”. Derrière ces termes policés, Amanda devine des méthodes très dures, typiques de l’époque : discipline rigoureuse, isolement, obéissance absolue.
Un article de 1923 mentionne la fermeture de l’institut « au milieu de controverses », sans fournir de détails. Tout semble fait pour minimiser ce qui s’y déroulait réellement.
La révélation d’un témoignage gardé secret pendant 60 ans
En fouillant encore les affaires de Dorothy, Amanda trouve une petite boîte en bois et une cassette audio étiquetée : « Margaret, octobre 1967 ». En l’écoutant, sa nuque se hérisse.
Margaret Chen, ancienne infirmière à Milbrook, y confie ce qu’elle n’a jamais pu dire publiquement :
- des jeunes filles envoyées là pour des raisons dérisoires,
- une discipline poussée à l’extrême,
- des “belles photos” envoyées aux familles pour rassurer, alors qu’elles servaient à masquer les mauvais traitements.
Les rubans aux poignets ? Ils ne sont plus de simples accessoires. Ils deviennent le symbole d’une réalité que l’on a voulu recouvrir de jolis nœuds. Dorothy, la grand-mère d’Amanda, connaissait Margaret. Elle avait conservé ce témoignage comme on garde une promesse : un jour, quelqu’un devra le révéler.