ADVERTISEMENT
ADVERTISEMENT
ADVERTISEMENT

Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots
Emmanuel Macron n’a donc pas mâché ses mots face aux élus locaux, aux pêcheurs et à la presse venus en nombre pour assister à son discours. « J’ai honte de ce qu’on a fait depuis 6 ans sur la pêche » a-t-il ainsi déclaré d’emblée pour dénoncer une gestion inadaptée aux réalités ultramarines.
“On est des fous”
« On gère nos flottes de pêche avec des mécanismes comme si on était dans le golfe de Gascogne. On est des fous ». Une manière pour le chef de l’État d’exprimer son incompréhension face à des politiques européennes inadaptées aux spécificités de l’île
Emmanuel Macron reconnaît des manquements
En poste à l’Élysée depuis 2017, Emmanuel Macron a reconnu les manquements de son administration : « Moi, il y a 6 ans, j’ai eu des pêcheurs qui venaient me dire ‘on a besoin de renouveler les bateaux’. On n’a pas été fichus d’y répondre ».
Des réponses concrètes et rapides
Un aveu d’échec qui s’apparente également à un signal d’alerte. Désireux de rattraper le temps, le président a donc plaidé pour des « réponses concrètes et rapides », à l’image de celles mises en œuvre en Guyane.
S’adapter aux réalités locales
Il a notamment insisté sur la nécessité d’adapter la stratégie nationale aux réalités locales en prenant en compte « l’écosystème » réunionnais, les difficultés liées à la concurrence massive de pays voisins comme Madagascar et le fléau persistant de la pêche illégale.
Une modernisation du secteur
Le mari de Brigitte Macron a ainsi promis une modernisation ambitieuse du secteur, fondée sur une meilleure écoute des professionnels de la mer et un alignement des politiques européennes avec les besoins réels des territoires ultramarins.
Un combat essentiel pour le président de la République
Il s’agit d’ailleurs pour Emmanuel Macron d’un combat crucial : « C’est vraiment ‘comment créer le malentendu avec l’Europe, et faire détester l’Europe’ »
L’économie bleue, un enjeu majeur
À La Réunion, où l’économie bleue est un enjeu majeur, cette prise de parole pourrait bien raviver les espoirs d’un secteur souvent relégué au second plan.
ADVERTISEMENT